Achats indirects : moteur de la stratégie achat

Essentiels au fonctionnement de l’entreprise, les achats indirects (également appelés achats hors production), sont trop souvent considérés comme des dépenses inévitables et incompressibles. « Cette idée préconçue est liée au fait que les achats indirects ne sont finalement référencés nulle part et qu’ils constituent par conséquent, pour l’entreprise, une zone de flou », explique Philippe Mazet. Dans la famille des achats indirects, on trouve deux grandes catégories. Les contrats de location longue durée de véhicules professionnels, le parc informatique, les flottes de smartphones mis à la disposition des collaborateurs, constituent des achats indirects. Ils se distinguent cependant par le fait qu’ils sont clairement identifiés dans les process achats et peuvent par conséquent, faire l’objet d’arbitrages et (le cas échéant) d’optimisations régulières pour les achats directs. Mais, les achats indirects, ce sont aussi ce que l’on appelle les achats de Classe C, souvent associée aux achats non stratégiques., souvent associée aux achats non stratégiques.. Leur particularité : des achats de faibles montants, souvent négligés dans le produit final de l’entreprise.

À la différence des achats de Classe A, qui inclut les achats directs et stratégiques., qui inclut les achats directs et stratégiques. (jugés stratégiques car entrant dans le processus de production des entreprises) et des achats directs vs les achats non stratégiques. Classe B (récurrents mais non liés à la production de l’entreprise), la Classe C fait rarement l’objet d’une attention scrupuleuse de la part des Directions Achats. Pourtant, on considère que les achats indirects de classe C, avec une moyenne de commande inférieure à 500 € constituent la majorité des coûts indirects d’une organisation. S’ils ne totalisent en moyenne que 5% du volume d’achats, ils représentent pourtant près de 60% du volume des commandes, et plus de 80% du nombre d’articles commandés, notamment dans les achats non stratégiques. « Les achats indirects sont difficilement quantifiables, mais ils constituent un véritable vivier d’optimisations pour les Directions Achats, surtout entre les achats directs et indirects. », précise Philippe Mazet, en soulignant l'impact sur les entreprises.

Alors que l’ensemble des entreprises sont engagées dans une dynamique de relance économique après des mois de pandémie, l’optimisation des achats indirects est un levier majeur à actionner. Pour y parvenir, il est important de bien identifier ces flux par essence diffus. « En s’appuyant sur la donnée, il est possible de mieux comprendre la nature de ces achats et, de la même façon, de les rationaliser », confie Philippe Mazet. Cette donnée est plus aisée à exploiter lorsque l’entreprise a optimisé ses processus d’approvisionnement afin d’identifier les opportunités d'économies. optimisé ses processus d’approvisionnement. digitalisé ses achats. « Les achats de classe C sont réalisés par différents intervenants dans l’entreprise, auprès de différents fournisseurs, pour différents types de références, souvent en dehors des processus d’achats directs., souvent en dehors des processus d’achats directs., continue Philippe Mazet, en ajoutant que cela est crucial pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Il faut être en mesure de collecter les données pour l’ensemble de ces achats et de les réconcilier pour mieux les analyser ». Identification des sources de données, qualification de l’information et centralisation au sein d’un outil de gestion des achats sont les Trois actions prioritaires à mener pour optimiser les achats directs.. Mais le digital n’est pas tout, surtout lorsqu'il s'agit de réduire les coûts des achats non stratégiques, qui peuvent avoir un impact sur les entreprises ! « Disposer de la bonne information est capital pour mettre de l’ordre dans la politique d’achats indirects et découvrir d’importantes économies d’échelle., conclut Philippe Mazet, mais il ne faut jamais perdre de vue la satisfaction des clients internes. Le benchmarking des fournisseurs et des partenaires restent une variable essentielle pour tout acheteur… ».

Les achats indirects, bien que souvent négligés, représentent une part importante des dépenses indirectes d'une entreprise. Contrairement aux achats directs, qui sont directement liés à la production du produit final, les achats indirects incluent des biens et services nécessaires au fonctionnement quotidien de l'entreprise, tels que les fournitures de bureau, les flottes automobiles, et les services de nettoyage.

Les achats directs sont généralement intégrés dans le processus de production et ont un impact direct sur la qualité et la disponibilité du produit final. En revanche, les achats indirects sont souvent considérés comme des achats non stratégiques ou hors production. Cependant, leur gestion efficace peut offrir des opportunités significatives de réduction des coûts et d'amélioration de l'efficacité opérationnelle.

Pour optimiser la gestion des achats indirects, il est crucial de développer des stratégies d'achats par catégorie. Cela implique d'identifier les opportunités de réduction des coûts et d'améliorer les relations avec les fournisseurs. Un logiciel de gestion des achats peut automatiser vos processus, générer automatiquement vos bons de commandes, et s'intégrer à n'importe quel système comptable ou ERP. Cela permet aux acheteurs indirects d'avoir une vision globale des dépenses et d'optimiser leurs coûts.

Les achats stratégiques ne se limitent pas aux achats directs. En intégrant les achats indirects dans votre stratégie globale, vous pouvez identifier les opportunités d'économies et découvrir des relations à long terme avec des fournisseurs clés. Les systèmes d'information modernes permettent de collecter et d'analyser des données pour soutenir la digitalisation des achats et améliorer la gestion de la chaîne d'approvisionnement.

Les achats indirects peuvent avoir un impact significatif sur les entreprises. En optimisant ces dépenses indirectes, les entreprises peuvent non seulement réduire leurs coûts, mais aussi améliorer leur compétitivité. Les entreprises admettent souvent ne pas avoir une gestion optimale de leurs achats indirects, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires et des inefficacités.En conclusion, bien que les achats indirects soient souvent perçus comme moins critiques que les achats directs, leur gestion stratégique peut avoir un impact direct sur la performance globale de l'entreprise. En utilisant des outils modernes et en développant des stratégies d'achats efficaces, les entreprises peuvent transformer ces dépenses en véritables leviers de croissance et de compétitivité.