Les achats responsables et durables ne sont pas destinés à rester une catégorie de coûts directs ou indirects à part entière. L’objectif est d’intégrer la dimension responsable à l’intérieur des autres catégories. Valoriser un parti pris technique ou une production respectueuse peut faire, à terme, baisser le TCO d’un produit.
L’entreprise peut ainsi favoriser l’économie circulaire et privilégier les filières utilisant des matières premières recyclées ou recyclables. Les coûts de fabrication baissent parallèlement à la diminution de la production de déchets ultimes, générant une baisse du coût d’achat fournisseur.
L’Ademe a recensé les indicateurs d’achats responsables les plus couramment utilisés par les entreprises :
- nombre de fournisseurs signataires de la charte achats responsables ;
- nombre de fournisseurs audités ;
- montant des achats effectués auprès du secteur adapté et protégé (ESAT par exemple) ;
- pourcentage d’appels d’offres intégrant des critères RSE ;
- nombre d’acheteurs formés aux achats responsables ;
- pourcentage d’achats d’énergie renouvelable pour l’entreprise ;
- pourcentage d’achats locaux ;
- pourcentage d’achats de produits éco-conçus ou éco-labellisés…
Grâce aux solutions intégrées de RS, par exemple pour la gestion des stocks ou des fournisseurs, ces paramètres sont plus simples à suivre et à optimiser.