La surqualité est définie en marketing par une démarche d’augmentation de la qualité correspondant à une montée en gamme. Les coûts de production et le TCO augmentent aussi, se répercutant sur le prix de vente. Seulement, si la meilleure qualité ne répond pas forcément à un besoin des clients, ces derniers vont délaisser le produit ou le service devenu trop cher. La surqualité correspond au dépassement de la qualité attendue, au détriment de la rentabilité financière.
La stratégie du « toujours mieux » a l’inconvénient de restreindre de plus en plus la cible vers une clientèle de plus en plus exigeante. La recherche de la perfection ne doit pas être une fin en soi et le suivi du TCO est une bonne manière d’éviter cet écueil de la sur-qualité, entraînant des coûts inutiles ou incontrôlés.
La qualité est une composante importante du TCO. Il faut chiffrer non seulement le contrôle de la qualité, notamment s’il existe des normes et des directives à respecter. Il faut aussi tenir compte du traitement de la non-conformité : coût des retours clients, respect des délais…
Là encore, le TCO permet d’optimiser sa stratégie en trouvant le meilleur compromis entre prix et qualité, cette dernière ne coûtant pas forcément plus cher si elle est bien gérée en amont.
Calculer et suivre le coût total de possession est une méthode puissante pour mesurer les coûts réels de ses investissements et prendre de meilleures décisions. Le TCO peut se réduire de multiples façons afin de réduire le gaspillage, mais aussi pour éviter la sur-qualité.