📝 Toutes ces instructions doivent figurer dans le règlement intérieur de l’entreprise lorsqu’il existe ou éventuellement dans une note de service.
Toutefois, les informations doivent être adaptées en fonction du secteur d’activité de chacun, mais aussi en fonction de son âge, de son expérience, de son genre, de son état de santé etc.
Des informations adaptées, notamment pour les publics les plus vulnérables
- Les travailleurs de certains secteurs d’activités
50 % des accidents du travail sont causés par des manutentions manuelles,
17 % par des chutes de plain-pied,
12 % par de chute de hauteur,
9 % par des outillages à main.
Selon les statistiques du CNESST (Commission des normes, de la santé et de la sécurité du travail), rendues publiques en avril 2023, le nombre d’accidents au travail impliquant des jeunes a augmenté, entre 2017 et 2022.
Pour cette même période, on remarque une augmentation de 640 % des lésions professionnelles inscrites et acceptées pour les jeunes de 14 ans et moins.
Si 90% des accidents de travail mortels concernent les hommes, depuis 2013, ils augmentent plus vite pour les femmes (+41%) que pour les hommes (+35%).
A cela, plusieurs raisons :
- Trop souvent encore les postes de travail et leur ergonomie sont pensés en fonction de normes adaptées à un public masculin
- Les métiers accidentogènes se féminisent
- La sous-évaluation des risques et donc un défaut de prévention
📝Selon Florence Chappert, coordinatrice du projet « Genre, égalité, santé et conditions de travail » à l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail), la vision qui prévaut aujourd´hui dans le Code du travail français est très égalitariste. Mis à part l'état de grossesse, le plomb ou le port de charge, nulle différenciation et mentions ne sont faites au genre.