Les disjoncteurs peuvent être catégorisés en trois variantes :
- Le disjoncteur général
- Le disjoncteur modulaire (ou divisionnaire)
- Le disjoncteur différentiel
Le disjoncteur général gère l’arrêt immédiat et en urgence de toutes les installations électriques branchées sur son réseau. Son fonctionnement est défini en fonction de la puissance en kW qui a été souscrite. Inséré dans le tableau électrique du local géré, il porte la mention NF-USE qui est la preuve de sa conformité aux normes établies. Lorsqu’il est installé dans un lieu d’habitation, il est nécessaire que la puissance gérée soit conforme à la consommation des appareils électroménagers. Une puissance électrique inférieure à la consommation des appareils installés (plaques de cuisson, micro-ondes, etc.) sera une source de dysfonctionnement constant. En effet, vous ferez face à une surchauffe et le courant électrique sera coupé.
Le disjoncteur divisionnaire, aussi appelé disjoncteur modulaire, sert à gérer un circuit affilié. Lorsqu’une installation bénéficie de plusieurs circuits électriques, l’utilisation de disjoncteurs modulaires permet de compartimenter la gestion des flux. En cas de surchauffe, d’appareil défectueux, ou de court-circuit, seuls les appareils concernés sont coupés sans qu’il y ait une coupure totale de l’électricité.
Ledisjoncteur différentiel vous permet aussi de protéger vos installations contre les dangers des courts-circuits et les risques d’électrocution. Il procède par l’évaluation des différences entre le courant entrant et le courant sortant. Il est recommandé de suivre la norme NF C 15-100 qui incite à l’installation d’un disjoncteur différentiel 30 mA dans nos lieux d’habitation.