La sobriété énergétique est sans conteste l’une des mesures phares de la logistique verte et durable ! Bien qu’elle soit aujourd’hui une évidence pour la plupart des entreprises, elle doit toutefois se matérialiser par des actions concrètes pour être efficace ! Zoom sur les mesures clés à prendre en considération pour rendre votre entrepôt plus respectueux de l’environnement.
L’isolation thermique de l’entrepôt logistique
Pendant longtemps, les entrepôts ont été perçus comme peu performants sur le plan énergétique en raison de leur structure métallique ou en béton dépourvue d’isolation. Désormais, la réduction des pertes de chaleur en hiver et la préservation de la fraîcheur en été sont au cœur de chaque projet de construction ou de rénovation de bâtiments logistiques.
De plus, cet investissement est triplement avantageux :
Il permet une réduction significative de la consommation de chauffage.
Il limite l’usage de la climatisation.
Il améliore le confort de travail de vos opérateurs.
Les énergies renouvelables
Diversifiez vos sources d’énergie en optant pour des solutions renouvelables telles que la chaufferie au bois, le raccordement à un réseau de chaleur, les panneaux solaires ou encore l’énergie éolienne. Ainsi, vous remplacez une énergie polluante et coûteuse par une source d’énergie propre et écologique. Ces décisions vous permettent non seulement de réduire votre empreinte carbone, mais aussi de réaliser des économies significatives à long terme.
Pour les entreprises utilisant une grande quantité d’eau pour leurs activités de production, les systèmes autonomes de gestion des eaux de pluie sont également une option intéressante à considérer !
Le relamping
Le relamping est une pratique de plus en plus courante dans la logistique verte. Il consiste à remplacer vos anciennes ampoules énergivores par des lampes LED à basse consommation, dont la durée de vie est nettement plus élevée.
En complément, il est utile de prévoir :
Des puits de lumière, pour apporter de la lumière naturelle à votre entrepôt ;
Des détecteurs de mouvements, pour automatiser l’éclairage selon l’activité ;
Des capteurs de luminosité, pour adapter l’éclairage en fonction de la lumière naturelle et des besoins. Comptez environ 100 à 150 lux pour la partie stockage, 200 lux pour la zone de préparation des commandes et des livraisons et 500 lux pour les espaces de travail (travaux sur machines, contrôle qualité, etc.) ;
Une surveillance de la consommation énergétique, en procédant à des relevés mensuels.