La loi Énergie et Climat promulguée et ses objectifs ainsi fixés, reste aux entreprises d’agir. L’industrie n’est évidemment pas la seule concernée par ce nouveau cadre réglementaire mais elle se trouve dans le collimateur en raison de ses activités émettrices de gaz à effet de serre.
Pour aider les entreprises industrielles à prendre le train et à s’engager dans la décarbonation, un certain nombre de dispositifs existent, notamment financiers mais pas seulement : des aides existent aussi pour les accompagner dans leurs démarches. En effet, en octobre 2022, le gouvernement a présenté un plan de sobriété énergétique réalisé en concertation avec l’ensemble des fédérations et organisations professionnelles.
Afin d’accélérer la transition énergétique des entreprises, les entreprises peuvent se tourner vers l’Ademe, l’Agence de la transition écologique. Celle-ci peut les aider à monter et financer un projet visant à améliorer l’utilisation de l’énergie, l'impact atmosphérique de l’usine ou encore la gestion des déchets.
D’autres solutions permettent aussi aux industriels d’obtenir des soutiens comme le prêt Eco-Energie (PEE), même si celui-ci concerne les micro-entreprises, le dispositif des certificats d’économies d’énergie ou CEE (obligation donnant la possibilité de s’associer avec un fournisseur d’énergie) ou encore le guichet de subvention pour l'efficacité énergétique et autres aides fiscales à la transition énergétique des entreprises. Enfin, il est toujours possible d’obtenir des subventions dans le cadre du 1er décembre 2020 pour tout investissement en lien avec la décarbonation de l’outil de production.
Les entreprises industrielles disposent donc de nombreux outils entre les mains leur permettant de se conformer avec les exigences réglementaires qui ne vont cesser de se durcir… et monter dans le train de la décarbonation.