Si la démarche classique est appliquée (analyse des tâches, inventaire des produits et de leur niveau de dangerosité, mise en place d’un plan d’action et de moyens de prévention), il est important de rappeler que le personnel de maintenance est amené à réaliser de très nombreuses interventions.
Entre les tâches répétitives et les maintenances de machines dangereuses, parfois difficiles à manipuler ou à atteindre, les opérations sont très variées. Sans compter que les agents de maintenance sont amenés à travailler de jour comme de nuit. Piliers du bon fonctionnement de la production, ils subissent souvent une très forte pression mentale.
L’AFIM, Association Française des Ingénieurs et responsables de Maintenance, dresse un bilan préoccupant et déplore encore de trop nombreux accidents. Leur nombre y est en effet 3 fois plus élevé que la moyenne nationale. 2 accidents du travail sur 10 sont liés aux activités de maintenance. Les risques de développer des maladies professionnelles, trouble musculo-squelettique, TMS, cancers, surdité…, sont 6 fois plus importants. Enfin, 1 accident mortel sur 10 est dû à la maintenance.
On estime aussi que 50% des accidents de maintenance sont causés par le manque de maîtrise des énergies électriques, hydrauliques et pneumatiques. Il est donc absolument essentiel de renforcer la sécurité du personnel tout en sécurisant les interventions grâce à la norme NFX 60-400 et à la démarche Securafim conçue par l’AFIM et l’INRS.
Dans le secteur pharmaceutique, s’ajoutent les risques chimiques et biologiques impliquant le strict respect des règles HSE.