Au-delà des intérêts écologiques, intégrer le recyclage et la réparation à la politique RSE d’une entreprise présente également des avantages économiques et contribue à améliorer l’image de l’organisation.
Améliorer l’image de marque de l’entreprise
Dans un contexte RSE, le milieu de l’industrie est amené à utiliser des technologies plus vertes, à faire appel à des compétences liées à l’écologie et à mettre en place de nouvelles méthodes de production : écoconception, recyclage ou réparation. De telles démarches acquièrent de plus en plus de valeur aux yeux des clients, des prospects, mais aussi du personnel et d’employés potentiels.
Il est clair que pour les Français, la transition écologique est un sujet important au sein de l’entreprise. En 2021, à offre égale, 78 % des salariés déclaraient préférer intégrer une entreprise engagée en faveur de l’environnement. Travailler pour une organisation vertueuse est source de motivation pour un nombre croissant d’employés. On observe d’ailleurs une mobilisation accrue et une baisse de l’absentéisme dans les structures à fort engagement RSE. L’attractivité à l’embauche y est aussi plus importante.
En externe, développer des produits et des services en adéquation avec les préoccupations sociales et environnementales des clients est un facteur d’adhésion supplémentaire de leur part.
Faire des économies
La mise en place d’actions de recyclage et de réparation au sein d’une politique RSE participe à un défi de taille : la maîtrise des dépenses. La raréfaction des matières premières, l’augmentation des coûts d’approvisionnement et les frais de traitement des déchets représentent une charge financière importante pour le secteur industriel. Recycler etréparer favorisent donc la réduction de certains postes de dépenses tout en diminuant l’impact environnemental.
Par ailleurs, développer une stratégie RSE tournée vers l’économie circulaire permet non seulement d’être en avance sur la concurrence, mais également d’anticiper d’éventuelles taxes à venir pour les industries les plus polluantes. La réparation aide à diminuer les émissions de gaz à effet de serre et les taxes associées visent à réduire la dépendance aux énergies fossiles, comme la taxe carbone. De quoi inciter l’industrie à s’orienter vers l’économie circulaire et la réparation.
La RSE ne doit pas être une simple opération de communication. Mettre en place des actions concrètes comme le recyclage et la réparation affirme la motivation des entreprises à agir contre le changement climatique et améliore l’image du secteur industriel. La démarche se doit d'être sincère.